• Let’s tax fossil fuel companies: our lives before their profits!
    The need to completely phase out from fossil fuels and the climate debt that rich countries owe to the Global South will be at the heart of the COP28 negotiations in November. While the Summit for a New Global Financing Pact paved the way towards establishing a levy on the most polluting sectors, political leaders did not make any concrete commitments in this regard. Committed to fight for climate justice, our organizations reiterate the need for fossil fuel companies, the main contributors to CO2 emissions, to pay for the climate chaos their activities have unleashed. This is why we are calling on political leaders who will be meeting in Dubaï in November to tax the big polluters: oil, gas and coal companies that are destroying the planet while getting richer and richer Why? It is high time for the fossil fuel industry to start repairing the damage it has caused by funding the response to the worst climate impacts experienced by populations in the Global South. The latest report from the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) makes it clear that further expansion of oil, gas and coal must urgently be stopped if we want to stand a chance of staying below 1.5°C of global warming (1). WHY TARGETING FOSSIL FUEL COMPANIES? Since the 1970s, many of these companies have publicly denied the catastrophic impact of their actions on the environment and public health, even though internal reports from their own scientific experts concurred with the IPCC's findings. This industry has chosen to ignore such reports and the damage, sometimes irreversible, caused by their activities, particularly in the Global South: loss of human lives, destruction of schools and roads, forced displacement of populations, etc. In 20 years, 55 of the most climate-vulnerable countries have suffered a total of US$500 billion in climate-induced economic losses. Meanwhile, the fossil fuel industry made enough super-profits to cover these costs nearly 60 times over (2)! Not to mention that these companies continue to largely benefit from public subsidies: they receive more than US$500 billion a year from G20 governments(1)! YES, BUT HOW? In 2022, at COP 27, we won a historic battle! Governments agreed to create a fund dedicated to loss and damage to provide financial support to countries most vulnerable to climate change that are regularly hit by cyclones, floods, droughts or relentless sea-level rise. At COP28, Governmentshave the difficult task of turning hope into reality by agreeing on how the Fund will operate, in particular who will benefit from it and who will have to contribute to it. Taxing fossil fuel companies would raise some of the money needed to fill the Fund. Concrete solutions must be found without delay to secure large amounts of money so that this fund does not remain an empty shell. It would be possible to tax fossil fuel extraction and export as well as the windfall profits made by the fossil fuel industries. Such taxes could generate between US$ 200 (2) to 300 billion(3) a year. This is not a matter of solidarity or charity but a debt that these companies owe to the people of the Global South and the rest of humanity. Taxing fossil fuel companies is key to achieving climate justice. TODAY, WE CALL ON POLITICAL LEADERS TO TAX FOSSIL FUEL COMPANIES. LET'S PUT OUR LIVES BEFORE THEIR PROFITS! Time is running out. We will be taking this petition to COP28, to be held from November 30 to December 12 in Dubaï, United Arab Emirates. Sign the petition today, and together we'll make our voices heard. List of signatories: - Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21) - Alternatiba - CARE France - CARE International - Climate Action Network International - Greenpeace France - Greenpeace International - Oxfam France - Réseau Action Climat France - Terre des Hommes France - 350.org (1) https://www.iisd.org/system/files/2020-11/g20-scorecard-report.pdf (2) https://www.theguardian.com/environment/2023/may/19/fossil-fuel-firms-owe-climate-reparations-of-209bn-a-year-says-study (3) https://www.stampoutpoverty.org/live2019/wp-content/uploads/2019/06/CDT_guide_web23.pdf
    84 990 sur 100 000 Signatures
    Créée par Greenpeace International, CARE International
  • Taxons les entreprises des énergies fossiles : nos vies avant leurs profits !
    La nécessaire sortie des énergies fossiles et la dette climatique des pays du Nord envers les pays du Sud seront au cœur des discussions lors de la COP28 en novembre prochain. Alors que le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial a ouvert la voie à une taxation des secteurs les plus polluants, aucun engagement concret n’a été pris par les leaders politiques en ce sens. Engagées pour la justice climatique, nos associations rappellent qu’il est nécessaire que les entreprises des énergies fossiles, principales responsables des émissions de CO2, paient pour le chaos climatique que leurs activités ont déclenché. C’est pourquoi nous demandons aux leaders politiques qui se réuniront à Dubaï en novembre de taxer les super-pollueurs : les entreprises du pétrole, du gaz et du charbon qui condamnent la planète tout en continuant à s’enrichir. Pourquoi ? Il est grand temps que l’industrie des énergies fossiles contribue à réparer les dommages qu’elle a généré en finançant la réponse aux pires impacts climatiques subis par les populations du Sud. Le constat du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est très clair : il est urgent de stopper tout nouveau projet d’expansion du pétrole, du gaz et du charbon si on veut se donner une chance de rester sous 1,5°C de réchauffement climatique (2). POURQUOI CIBLER LES ENTREPRISES DES ÉNERGIES FOSSILES ? Depuis les années 70, beaucoup de ces entreprises ont publiquement nié l’impact catastrophique de leurs actions sur l’environnement et la santé alors que les rapports internes de leurs propres expert.e.s scientifiques rejoignaient les conclusions du GIEC. Cette industrie a choisi d’ignorer ces rapports et les dommages, parfois irréversibles, engendrés par leurs activités, en particulier dans les pays du Sud : pertes de vies humaines, destruction d’écoles et de routes, déplacements de populations forcés, … En 20 ans, les 55 pays les plus vulnérables au changement climatique ont subi au total 500 milliards de dollars américains de pertes liées aux chocs. Les profits des entreprises fossiles sur cette même période auraient pu couvrir 60 fois ce coût (3) ! Sans oublier que ces entreprises continuent de bénéficier allègrement de subventions publiques : elles reçoivent plus de 500 milliards de dollars par an de la part des gouvernements du G20 (2)! OUI MAIS COMMENT ? En 2022, lors de la COP27 en Égypte, nous avons remporté une première victoire ! Les États ont pris la décision de créer un Fonds dédié aux pertes et dommages pour aider financièrement les pays les plus vulnérables au changement climatique, touchés de plein fouet par des cyclones, inondations, sécheresses ou la montée inéluctable du niveau des océans. Lors de la COP28, les États ont la lourde tâche de transformer l’essai en se mettant d’accord sur le fonctionnement du Fonds, notamment qui pourra en bénéficier et qui devra abonder au fonds. Et justement, taxer les entreprises des énergies fossiles permettrait de collecter une partie de l’argent nécessaire pour l’approvisionner. Il faut sans attendre trouver des solutions concrètes pour mobiliser d’importants volumes financiers et que ce fonds ne soit pas une coquille vide. Il serait possible de taxer l’extraction des énergies fossiles, les superprofits engrangés par les industries fossiles ou l’exportation des ressources fossiles. De telles taxes pourraient générer entre 200 (3) et 300 milliards de dollars (4) par an. Il ne s’agit pas de solidarité ou de charité mais bien d’une dette que ces entreprises ont envers les populations du Sud et le reste de l’humanité. Taxer les entreprises fossiles est indispensable pour atteindre une véritable justice climatique. AUJOURD’HUI, NOUS DEMANDONS AUX LEADERS POLITIQUES DE TAXER LES ENTREPRISES DES ÉNERGIES FOSSILES. FAISONS PASSER NOS VIES AVANT LEURS PROFITS ! Le temps presse. Nous porterons cette pétition lors de la prochaine COP28 qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. Signez aujourd’hui la pétition et ensemble faisons entendre nos voix. Liste des associations signataires : - Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21) - Alternatiba - CARE France - CARE International - Climate Action Network International - Greenpeace France - Greenpeace International - Oxfam France - Réseau Action Climat France - Terre des Hommes France - 350.org Sources : (1) https://www.energymonitor.ai/finance/big-oil-profits-soared-to-nearly-200bn-in-2022/ (2) https://www.iisd.org/system/files/2020-11/g20-scorecard-report.pdf (3) https://www.theguardian.com/environment/2023/may/19/fossil-fuel-firms-owe-climate-reparations-of-209bn-a-year-says-study (4) https://www.stampoutpoverty.org/live2019/wp-content/uploads/2019/06/CDT_guide_web23.pdf
    90 698 sur 100 000 Signatures
    Créée par Greenpeace, CARE, Alternatiba, ANV-COP 21, Terre des Hommes France, RAC, Oxfam France
  • Stop au projet de bétonisation Saint Christol à Pézenas
    Un Autre Projet Pour Saint Christol est possible et nous y travaillons ? - PRESERVANT le foncier agricole et participant à l’autonomie alimentaire locale. - ACCOMPAGNANT l’agriculture du territoire aux enjeux du dérèglement climatique. - GENERATEUR D'EMPLOIS et formateur à de nouveaux métiers de l’agriculture. - GENERANT DE LA VALEUR AJOUTEE et permettant de résoudre dans le temps l’impasse financière actuelle de l’ancien projet St Christol. - CONSTRUISANT UN AVENIR ECONOMIQUE pour Pézenas et la confortant dans sa centralité. - RASSEMBLANT au delà de la municipalité, les EPCI comme l’agglo, le département, la Région mais aussi les acteurs économiques du territoires. Un peu d'histoire ... L’ancienne municipalité conduite par Mr Alain Vogel Singer (25 ans de mandat) a porté ce projet immobilier au lieu-dit Saint Christol à Pézenas pour construire 750 logements. L’objectif principal était de porter la population de Pézenas de 8000 à 10000 habitants. De nombreuses associations se sont opposées à ce projet dont l’association « Osons Pézenas » soutien du maire actuel Armand Rivière (https://osonspezenas.wordpress.com/tag/artificialisation-des-sols/). La commune n’ayant pas les moyens d’autofinancer ce projet s’est organisée de la façon suivante sous la direction de l’ancien Maire : Elle a fait acheter les terres par l’établissement public foncier (EFF) Languedoc-Roussillon Elle a constitué une SEMOP et choisi un opérateur privé (CIM) à hauteur de 60 % dans la SEMOP pour conduire l’opération. En mars 2020, élection municipale. L’ancien maire Alain Vogel Singer qui a porté le dossier est battu. La nouvelle équipe conduite par Armand Rivière qui s’y est opposé est élue. Or, lors du conseil municipal du 18 mai 2021 et contre toutes attentes, la nouvelle municipalité vote le nouveau PLU permettant de lancer le projet Saint Christol. Le nouveau Maire ouvre le débat par ces mots : « Peut-être me faut-il vous préciser pourquoi aller au terme de cette révision générale ce qui pourrait paraître étrange puisque ce n'est pas la nôtre, il faut l'assumer comme telle… » La nouvelle équipe justifie se revirement de position en disant qu’elle a fait des aménagements par rapport au projet initial : En particulier : - Diminution du nombre de logements (750 - 655) - Protection du patrimoine arboré et lumière rouge - Murets en pierres et bosquets mis en valeur ; - Espace écologique et pédagogique - … La nouvelle municipalité a mis en place des conseil citoyens dont le CCTE (Conseil Citoyen pour la Transition Ecologique) qui s'est prononcée contre ce projet ! La Chambre régionale des comptes Occitanie, elle, a relevé : - « Une opération d’aménagement dont le montage présente de multiples fragilités » - « La création d’une SEMOP au terme d’une procédure peu propice à la concurrence et entachée d’irrégularités » - « Des enjeux et des risques qui appellent une vigilance accrue de la part de la ville » La municipalité actuelle est piégée par les contrats signés par l'ancienne municipalité et ne sachant comment arrêter ce projet tente de le "verdir" pour assumer les contrats. Il faut que ce projet soit maintenant porté par l'agglomération, le département et la région afin d'aider la municipalité actuelle a sortir de ce piège
    4 101 sur 5 000 Signatures
    Créée par Collectif Saint Christol Picture
  • Lycée Paul Cézanne Aix-en-Provence : Initiative pour une option végétarienne à la cantine !
    Aujourd'hui, à la cantine du lycée, nous n’avons pas d’autre choix que de manger de la viande tous les jours ou presque. Cette situation contribue à la surproduction de viande industrielle qui accélère le réchauffement climatique et contribue à la déforestation (1). C’est aussi un problème pour notre santé (2). Nous, élèves du lycée Paul Cézanne, rejoignons l’initiative afin d’affirmer notre engagement pour l’environnement, et demandons à la direction du lycée d’agir pour notre futur. Nous ne sommes pas tous végétarien·es mais nous voulons avoir le choix de consommer moins de viande. Nous demandons la mise en place d’une option végétarienne quotidienne équilibrée et de qualité, accessible à tout.es. De nombreuses cantines lycéennes offrent déjà cette possibilité, pourquoi pas la notre ? Ce menu végétarien offrira la possibilité à chaque lycéen·ne de choisir tous les jours son repas, et d’agir concrètement pour la transition écologique. L’instauration de ce menu végétarien quotidien aura des effets positifs sur le climat (3), et dans le même temps, diminuer la part de viande permettra de libérer du budget pour introduire des produits de meilleure qualité et pour servir des repas plus variés (4). Il est urgent d’agir pour la planète et il n’y a aucune raison de ne pas le faire. La nouvelle loi climat propose à tous les lycées qui le souhaitent d’expérimenter ce menu végétarien quotidien en plus d’un menu végétarien hebdomadaire, désormais obligatoire (article 252, loi climat et résilience). Avec cette initiative, nous voulons ouvrir le dialogue entre les élèves, et avec la direction, pour agir concrètement en faveur de la transition écologique. Signez et partagez l’initiative aux élèves de votre classe pour montrer votre soutien. Sources : (1) IPBES 2020 et FAO 2013 (2) Cancer : cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée, OMS 2015, https://bit.ly/3AfSshU (3) Rapport de Greenpeace "Menus végétariens à la cantine, quels impacts pour la planète?" - sept 2020 : https://bit.ly/35MBnR4 (4) Rapport Greenpeace et AVF “Option végétarienne dans les cantines : la réalité du terrain” - Février 2021 : https://bit.ly/3lh94BE
    201 sur 300 Signatures
    Créée par Sébastien C.
  • Grand Annecy : disparition des terres agricoles, coût exorbitant du logement, STOP !
    🌱 Depuis 1970, le Grand Annecy a perdu un tiers de ses terres agricoles ; et 99 % de notre alimentation arrive de loin. L’urbanisation galopante a conduit à la pollution de nombreuses rivières, à la dégradation de la qualité de l’air, à un encombrement du réseau routier... 🏘️ Dans le même temps le logement devient inaccessible au point que de nombreux habitants à revenus moyens ou modestes s’en vont et que des emplois ne sont pas pourvus. Le coût du logement détériore gravement les conditions de vie des plus démunis. Il n’y a pas de fatalité, il faut réagir ! ⚠️ Le Plan d’Aménagement et de Développement Durable, qui va être voté en juin prochain, doit apporter des solutions : ➡️ stopper l’urbanisation et le développement de nouvelles zones d’activités économiques sur les terres agricoles et les espaces naturels ➡️ atteindre 10 % d’autonomie alimentaire à l’horizon 2030 ➡️ affecter au moins 2/3 des nouveaux logements à des programmes réglementés ou aidés C’est à ces conditions que nous pourrons préserver une qualité de vie pour le présent et pour les générations futures. Une trentaine d’organisations locales appellent, dans un Manifeste, à une rupture avec la fuite en avant des dernières décennies pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques auxquels le Grand Annecy doit faire face. 💪 Soutenez ce Manifeste en signant et en faisant signer cette pétition, qui sera remise aux élus avant leur vote du mois de juin ❗ Pour lire le Manifeste 👉 https://www.fne-aura.org/uploads/2023/04/manifeste-terres-agricoles-juin.pdf Liste des associations signataires au 14 avril 2023 : France Nature Environnement Haute-Savoie, Terre d'Union, Secours Catholique, Confédération Paysanne de Haute-Savoie, CFDT Pays de Savoie, Académie de la Santé, Colibris 74, Terre de Liens Rhône-Alpes (GL74), ADABio, Association Montmin Environnement Patrimoine, Cyclamen, La Gentiane, Les Fourmis Vertes, Musique en couleurs, Le Cri de l'Oeuf, Nature & Progrès, Les Amis de la Terre, ADDEAR Haute-Savoie, Réseau AMAP 74, ADEPT, Les Amis du Terroir du Pays de Fillière, l'Accorderie, Fondation Alpes Contrôles, MRJC Haute-Savoie, Ecrevis, Grain'Up, Greenpeace Annecy.
    4 912 sur 5 000 Signatures
    Créée par FNE Haute-Savoie et Terre d'Union Picture
  • Pour un droit à respirer, partout en France
    La pollution de l’air : un danger mortel invisible… En France, la pollution de l’air est responsable de plus de 40 000 décès prématurés par an, dont plus de 4 300 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (Santé Publique France). En 2021, une étude coordonnée par l'université Harvard a même réévalué le nombre de décès prématurés en France à près de 100 000. Au-delà de cet état de fait, les études se multiplient pour montrer le lien entre la pollution de l’air et différentes maladies : asthme, maladies cardiovasculaires et pulmonaires, cancers, maladies du foie, ou d’autres maladies du type Alzheimer ou Parkinson. La pollution de l’air est ainsi avant tout une question de santé publique. C’est également un enjeu de justice sociale. De fait, les personnes les plus vulnérables sont celles qui sont le plus exposées aux pollutions. Dans l’agglomération lyonnaise par exemple, les personnes vivant à proximité des grands axes routiers ou autour de la Vallée de la chimie, dont les revenus sont en moyenne plus faibles (Insee), sont aussi celles qui souffrent le plus de la pollution de l’air. Ces impacts ont un coût, sanitaire et socio-économique, estimé à près de 100 milliards d’euros par an en France (Sénat). …En décalage avec l’inaction de l’Etat Ce constat est alarmant, mais le plus inquiétant est le décalage entre les enjeux soulevés par la pollution de l’air et les mesures pour le moins insuffisantes engagées par l’Etat et ses services. En octobre 2022, le Conseil d’Etat condamnait à nouveau l’Etat pour son inaction en matière de pollution de l’air, et plus précisément pour son non-respect des normes européennes, notamment dans l’agglomération lyonnaise. L’Etat ne fait toujours pas assez pour protéger ses citoyen·ne·s et leur offrir un air sain, conformément à l’obligation édictée par la loi sur l’air de 1996. En septembre 2022, le Conseil d’Etat reconnaissait aussi le droit de tou·te·s à vivre dans un environnement sain comme liberté fondamentale. Pourtant, l’Etat possède plusieurs leviers d’action pour limiter la pollution de l’air, dont les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA), mis en place par les préfectures pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Depuis un an, une quinzaine de ces plans sont en cours de révision, ce qui aurait pu être l’occasion pour l’Etat de réhausser ses ambitions contre la pollution de l’air. Or, le constat est clair : les PPA révisés ces derniers demeurent insuffisants et incohérents. En effet, peu d’objectifs sont chiffrés, les calendriers de mise en œuvre des mesures sont trop peu ambitieux et rarement précisés, et il est déjà certain que les moyens alloués par l'Etat seront insuffisants pour mettre en œuvre la totalité des mesures du PPA… Pour toutes ces raisons, et parce que protéger la santé de tou·te·s ainsi que l’environnement devrait être la priorité de l’Etat, plusieurs associations, habitant·e·s, et collectivités décident tour à tour de demander l’annulation par la justice de leur PPA, afin de faire reconnaître son insuffisance et d’en obtenir une version plus ambitieuse. Ces mouvements se structurent ainsi à Marseille (par les Amis de la Terre Marseille), Nice (par le Collectif Citoyen 06), Grenoble (par la Mairie de Grenoble) ou Lyon (par les association de la présente campagne Pour un droit à respirer), et montrent que la faiblesse des plans locaux de qualité de l’air est systémique et persistante, et doit être dénoncée partout. Nous, scientifiques, représentant·e·s de la société civile, avocat·e·s, politiques, citoyen·ne·s, appelons à des plans locaux de lutte contre la pollution de l’air réellement protecteurs. Nous demandons à ce que la pollution de l’air soit désormais considérée comme un enjeu prioritaire de santé publique et de lutte contre les inégalités sociales et environnementales. Nous exigeons un droit à respirer !
    8 926 sur 9 000 Signatures
    Créée par Les associations de la campagne : Notre Affaire à Tous, Respire, Générations Futures, La rue est à nous - Lyon, FNE Rhône Picture
  • Appel pour une véritable écologie populaire contre le marketing des alternatives écologiques
    Chaque jour de nouvelles initiatives témoignent d’une effervescence joyeuse et consensuelle en faveur de l’écologie. Festivals et tiers lieux se développent et avec eux une prospérité du « sympa », de la fête et du « cool », rassurante pour les sympathisant·es d’un mouvement qui semble aller dans le bon sens, faire consensus, croître et imprégner tous les secteurs de la vie sociale, économique et politique. Intellectuel·les, artistes, chercheur·es, et journalistes y participent dans l’enthousiasme, fréquentent ces lieux, s’en font les témoins, leur donnent leur force de travail et y mobilisent leurs réseaux. Pourtant, ce milieu contribue dans de nombreux cas à une vaste entreprise de greenwashing, nuisible aux plan écologique et politique. Nous dénonçons ici ce greenwashing de certains éco (ou tiers) lieux « sympas » qui portent le masque de l’écologie populaire et détournent l’attention de la brutalité des répressions des lieux et pratiques écologistes, en fabriquant une indifférence à l’égard de lieux et de collectifs concrètement investis dans l’écologie populaire. A Pantin, et auparavant à Noisy-Le-Sec, les activistes du Laboratoire Écologique Zéro Déchet (LEØ) ont créé un lieu où se tissent des actions de solidarité et de pratiques écologiques accessibles à tou·tes. Pourtant, en avril prochain, ses occupant·es seront expulsé·es des locaux de Pantin au prétexte qu’un écoquartier doit se construire. Les travaux ne débuteront cependant pas avant plusieurs années et il n’y a donc aucune urgence à les expulser et à priver ainsi toute une population d’un espace où développer de l’entraide et une écologie populaire. Pendant ce temps-là, juste à côté du LEØ, la Cité Fertile est l’un de ces tiers lieu « écologique et sympa » en vogue, qui propose des activités payantes à un public filtré la plupart du temps à l’entrée par des gardiens racisés dont la présence signale la division raciale et sociale entre celles et ceux qui jouissent des propositions festives et culturelles et les éternel·les invisibles. La Cité Fertile est le lieu choisi pour organiser un « Festival de l’écologie populaire » qui devrait réunir les 2 et 3 juin 2023 des intellectuel.les, des organisations et des médias, des think tanks et des fondations humanistes , ainsi que le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis. La Cité Fertile n’a pourtant rien d’écologique ni de populaire en dépit de son esthétique faite de palettes de récupération. Son principal soutien est en effet la BNP Paribas, la banque la plus polluante de France, dénoncée par Oxfam depuis 2021, mise en cause et perquisitionnée en 2023 par le Parquet national financier dans un scandale de fraude fiscale aggravée , et récemment assignée en justice par trois associations pour son appui aux industries fossiles. La Cité Fertile ne cache pourtant pas son enthousiasme pour ce partenariat qu’elle met bien en valeur sur ses pages web. Ce tiers lieu est l’une des réalisations de l’agence Sinny & Ooko , qui créée des tiers lieux culturels dans une logique entrepreneuriale et de professionnalisation qui séduit les collectivité territoriales mais qui évince le milieu associatif. Quant au caractère populaire de ce lieu, les prix pratiqués pour les repas y sont élevés et nous disposons par ailleurs de témoignages indiquant qu’on a expulsé de la Cité Fertile des personnes parce qu’elles y avaient apporté leur propre pique-nique. Ainsi, au moment où un lieu authentiquement vivant, précieux, porteur de milliers d’actions passées, présentes et à venir, voit ses occupant·es exposé·es à la précarité et à l’hostilité institutionnelle, à 20 mètres, le masque de l’écologie populaire est utilisé comme produit d’appel, comme paravent et caution mensongère, et recouvre soigneusement la face sombre du capitalisme et du colonialisme, avec le soutien naïf de personnalités qui travaillent à ce travestissement. Soulignons que la Cité Fertile n’a pas utilisé sa visibilité pour soutenir le LEØ ni aucune autre initiative du même type. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui trois appels aux journalistes, artistes, intellectuel·les, et à nos ami·es et camarades de lutte : • Ne participez pas au festival de l’écologie populaire de Pantin les 2 et 3 juin 2023. Soyez plus vigilant·es et plus exigeant·es si vous souhaitez vraiment lutter aux côtés de celles et ceux qui incarnent les pratiques et les principes de l’écologie populaire et de la solidarité. Si le festival de l’écologie populaire devait être maintenu à la Cité Fertile, nous appellerions tous nos réseaux d’activistes à se rassembler le jour de son ouverture pour y manifester notre colère et dénoncer cette mascarade. • Soutenez le Laboratoire Écologique Zéro Déchet et aidez-le publiquement à faire vivre réellement l’écologie populaire, l’entraide, et les formes de vie anticapitalistes qui s’y développent. Concrètement, nous appelons à signer sa pétition de soutien (ici) et à vous tenir prêt·es à venir défendre le lieu physiquement si la préfecture venait à faire appel à la force pour les expulser avant leur déménagement. • Plus généralement, cessez de vous compromettre, soyez proches des précaires et des collectifs engagés qui observent vos compromissions. Le monde universitaire, celui de l’écologie « sympa » et celui des médias, y compris alternatifs, est colonisé chaque jour par les lobbyistes au service du libéralisme radicalisé et des industries polluantes. L’université ne devrait pas se contenter de survoler les enjeux écologiques sans nouer d’alliance avec les collectifs en lutte alors qu’elle s’ouvre largement aux appétits des puissances industrielles. Il s’agit de retrouver une dignité de la critique au service des émancipations et du vivant en lutte, et non au service d’elle-même.
    161 sur 200 Signatures
    Créée par Igor B.
  • A Dole, Stop au gaspillage énergétique !
    À l’heure où l’on nous appelle, collectivement et individuellement, à faire des efforts sur notre consommation énergétique pour éviter les pénuries, nous ne comprenons pas que perdure autant de gaspillage d’électricité dans l’espace public. L’effort fourni doit être réparti de façon juste et ne pas peser uniquement sur les citoyens et citoyennes. Aussi, l’effort ne doit pas affecter en premier lieu des services publics essentiels comme l’éducation ou le sport, mais bien commencer par interroger nos usages de la publicité superflue ! ⚡️ Alors que le gouvernement prévoit l’interdiction des publicités lumineuses entre 01H00 et 06H00 du matin (à l'exception des aéroports, gares ou stations de métro), cette mesure est loin d’être suffisante face au nombre croissant de ces panneaux inutiles qui n’apportent rien au confort de la population et servent des intérêts purement économiques, encourageant très souvent des pratiques de consommation qui vont à l’encontre de la sobriété. ⚡️ Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme en moyenne l’équivalent des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager* : laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde ! Notre territoire a le pouvoir d’aller plus loin à travers le règlement local de publicité et de montrer l’exemple pour être à la hauteur des enjeux. Notre ville doit prendre les mesures suivantes de manière urgente, et sans attendre le pic de l’hiver où les tensions énergétiques se feront ressentir. 🛑👉Nous demandons : Citoyens et citoyennes du grand Dole - L’extinction des panneaux lumineux et écrans publicitaires en continu, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’extinction des vitrines et enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin, et pas uniquement de 1h à 6h du matin - L’arrêt de l’installation de nouveaux panneaux publicitaires lumineux ou rétro-éclairés - Une meilleure gestion de l’éclairage public - L’extinction des lumières des bureaux dès leur fermeture 💡 De plus, nous demandons à ce que ces mesures soient pérennisées au-delà de la période de tension hivernale, afin d’enclencher le virage sociétal nécessaire pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. D’autres villes comme Lyon ou Paris ont déjà mis en place des mesures plus fortes pour réduire leur consommation énergétique et s’inscrire dans le sens d’une sobriété choisie et responsable. 🌟 Notre ville aussi doit s’inscrire dans le sens de l’Histoire et mettre en place des solutions ambitieuses ! Source : *Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)
    1 890 sur 2 000 Signatures
    Créée par Mathieu P.
  • Pour que l’État arrête de soutenir l’aviation, taxons le kérosène
    Je fais partie de ces milliers de gens qui se lèvent, de celles et ceux qu'on appelle les "activistes pour la justice sociale et climatique". Que vous vous identifiez déjà ou non à cette vague qui grandit, cette action a pour vocation de vous embarquer à nos cotés, pour atterrir collectivement. Avec un collectif d'associations, composé de Greenpeace, Oxfam, ANV-COP21, Alternatiba Paris, regroop, le Réseau Action Climat et Rester sur Terre, nous nous sommes retrouvés autour du film que j'ai co-réalisé avec Solal Moisan, Pourquoi on se bat, afin qu'il dépasse l'écran. L’avion est le mode de transport le plus polluant, mais aussi le moins taxé. Au niveau mondial, il émet autant de CO2 qu’un pays comme le Japon (5e émetteur mondial). En France, c’est 7% des émissions totales du pays et 16% des émissions des transports. Mais la pollution liée à l’aviation ne s’arrête pas aux émissions de CO2. Les traînées de condensation et les oxydes d’azote des avions contribuent aussi largement au réchauffement atmosphérique : elles multiplient entre 2 et 3 fois les impacts de l'aviation sur la hausse de la température à la surface du globe. Si rien n’est fait, les émissions du transport aérien vont tripler d’ici 2050 avec la croissance du secteur. Pourtant, l’avion profite encore d’un statut fiscal particulièrement avantageux. Contrairement aux autres carburants, le kérosène utilisé dans l’aviation civile n’est pas ou trop peu taxé dans la plupart des pays - notamment parce qu’on voulait développer le transport aérien au milieu du XXe siècle. En France par exemple, le kérosène est exonéré de TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et de TVA. Pourtant, les carburants utilisés dans les voitures supportent ces taxes, qui représentent plus de la moitié du prix de l’essence. Mais les avantages accordés à l’aérien ne s’arrêtent pas là : les billets sur les vols nationaux bénéficient d’une TVA réduite (à 10%) et ceux sur les vols internationaux et vers les DROM n’en paient même pas. Si l’avion est le mode de transport le plus polluant, il est aussi le plus inégalitaire. Seulement 10% de la population mondiale prend l’avion chaque année et la moitié des émissions de l’aviation n’est imputable qu’à 1% de la population. En France, les cadres supérieurs prennent 17 fois plus l’avion que les ouvriers. Pourtant, il est beaucoup moins cher de mettre un litre de kérosène dans un avion qu’un litre d'essence dans sa voiture. Ces exemptions fiscales, qui menacent notre capacité à maintenir les conditions de vie sur terre, renforcent donc également les injustices sociales. Alors que nous sommes dans une véritable urgence climatique et sociale, il est impératif que la France agisse sur ce sujet. Nous appelons à l’uniformisation de la taxation du kérosène au même niveau que la taxation des autres carburants polluants, et ce sur tous les vols au départ de la France. Au-delà d’un signal fort sur les enjeux environnementaux et sociaux, la fin de cette exemption ferait rentrer 7 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État en cas d’alignement avec la taxation sur l’essence. Pour vous donner un ordre de grandeur, la réforme des retraites a été annoncée pour "combler un déficit prévu de 12 milliards d’euros par an". Cette somme pourrait faire la différence pour le climat et la justice sociale, notamment si elle était réinjectée dans le développement du transport ferroviaire, jusqu'à 100 fois moins émetteur de gaz à effet de serre au kilomètre que les avions. Voici les mesures qui pourraient être mises en place concrètement: • Création de pass pour les plus jeunes et les plus précaires : l'Allemagne a par exemple mis en place un ticket unique à 9€ pour toutes et tous à l'été 2022 ; • Réouverture ou dynamisation de lignes transversales ne passant pas par Paris ; • Mise en place de nouvelles lignes de nuit pour remplacer les vols intérieurs et les vols intra européens jusqu’à 1500 km ; • Redéveloppement des petites lignes et réouverture des petites gares sur le territoire. Elisabeth Borne, le gouvernement a déjà promis 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire d’ici à 2040. Des fonds qui seront trouvés en mettant “à contribution les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’aérien”, comme vous l’annonciez fin février 2023. Au delà des mots, qu'attendez-vous ? Tous les pays peuvent taxer le kérosène sur leurs vols intérieurs, et certains comme les Etats-Unis, le Japon ou la Norvège le font déjà. Pour les vols intra européens, une réforme européenne prévoyait d'instituer une taxe kérosène minimum (à 33 centimes par litre). Selon la Commission européenne, cela réduirait les émissions du secteur de 9%, avec un “impact négligeable” sur l’emploi. Toutefois, plusieurs pays y sont opposés, ce qui bloque la mise en place de la réforme. Rien n'empêche pour autant les pays européens de signer des accords bilatéraux entre eux ou avec des pays tiers pour mettre en place une taxe kérosène sur les vols entre ces pays. En l'absence d'accord européen, la France doit montrer la voie en supprimant une exemption nuisible au climat et porteuse d'inéquité. Nous comptons sur vous. #PourquoiOnSeBat Cette pétition est portée par : • Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et environnementale • Solal Moisan, réalisateur • Jade Verda, danseuse • Greenpeace • Oxfam • Alternatiba • Alternatiba Paris • ANV-COP21 • regroop • Réseau Action Climat • Rester Sur Terre • Protect our Winters • Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA) • Collectif PAD (Pensons l’Aéronautique pour Demain) • Association Les Ateliers ICARE • Collectif Non au T4
    99 620 sur 100 000 Signatures
    Créée par Camille Etienne
  • Où sont les 30 000 points d’eau potable prévus par la loi ?
    La pollution plastique est un fléau environnemental et sanitaire majeur, due en partie au recours irraisonné à la bouteille plastique, premier déchet plastique à usage unique retrouvé sur les plages en Europe.(2) C’est bien face à cette urgence, que la loi AGEC a décrété un objectif de zéro emballage plastique à usage unique en 2040 et une réduction de 50% des bouteilles en plastique en 2030 ! Vous avez une responsabilité majeure dans le succès ou l’échec de cet objectif car le développement des points d’eau est l’une des mesures phares prévues par la loi. Nous, associations de protection de l’environnement, de consommateurs, entreprises engagées, parlementaires, scientifiques, citoyens, acteurs publics et entreprises engagées, nous vous interpellons pour vous demander la mise en place avant l’été 2023 de ces points d'eau et l’information des visiteurs via une signalétique visible. Plus largement, la bouteille plastique constitue une aberration à plusieurs titres : - 15 milliards de bouteilles plastiques sont vendues en France par an - Fabriquée à partir de pétrole, la bouteille plastique est émettrice de gaz à effets de serre sur tout son cycle de vie - Des études évoquent 3 litres d’eau pour la fabrication d’une seule bouteille d’eau ! L’eau embouteillée contribue ainsi à assécher les nappes phréatiques. - Les bouteilles en plastique sont contaminées par des microplastiques, qui constituent un risque sanitaire. - Le coût de l'eau vendue en bouteille plastique est prohibitif dans les lieux accueillant du public et inadmissible, puisque l’accès gratuit à l’eau potable est obligatoire. Pour l’exemple, en gare, le prix moyen est de 2 euros à 2,50 euros pour une bouteille de 50 cl d’eau, soit plus de 8 euros pour une famille de 4 personnes. Selon les estimations du Ministère de la transition écologique, près de 30 000 points d’eau devraient être ouverts en France dans des lieux de forte affluence, notamment vos établissements. Or, force est de constater que vous n’êtes pas au rendez-vous. Nous vous rappelons que des sanctions(1) sont prévues en cas de non respect de la loi et que la complaisance par rapport à des difficultés techniques souvent largement exagérées(3), ne pourra pas durer. A l’approche de l’été, qui risque d’être à nouveau très chaud du fait du dérèglement climatique, nous vous demandons d’appliquer enfin la loi et de permettre aux millions de personnes qui passent par vos établissements de pouvoir s’hydrater facilement, sans recourir à la bouteille plastique onéreuse et polluante. Ces points d’eau devront être pérennisés et valorisés pour accompagner durablement cette transition nécessaire. Signez et partagez cette pétition pour demander aux établissements accueillant du public d’ouvrir et de signaler les points d’eau prévus par la loi avant l’été 2023. *** (1) Article L541-15-10 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043974900, Article 77 - LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/JORFARTI000041553842 et décret n° 2020-1724 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042753962 Article D541-340 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042883671 Article L171-8 - Code de l'environnement https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038846886 (2) selon l’étude d’impact de la commission européenne (3) Reporterre, Fabienne Loiseau, 22/02/2023 : https://reporterre.net/Gares-et-metros-peinent-a-installer-des-fontaines-a-eau *** Premiers signataires : Surfrider Foundation Europe, Zero Waste France, Biocoop, CLCV (Association nationale de consommateurs et usagers), Arthur Le Vaillant (navigateur), Stephane Le Diraison (navigateur), Angèle Préville (sénatrice), Dorothée Moisan (journaliste), Capucine Dupuy (autrice), Catherine Chabaud (député européenne), Nelly Pons (auteure), Nathalie Gontard (scientifique), Fédération française de voile, France Nature Environnement, Ma Petite Planète, Label Protection des Océans, Réseau Vrac, Réseau Consigne, Association Water-Map, Objectif Zéro Plastique, Orléans Zéro Plastique, Circulab, M. & Mme Recyclage, La Fresque du Plastique, Wings of the Ocean, MerTerre, Swim for Change, World Cleanup Day, Collectif Eau 88, Coordination EAU Ile-de-France, OceanAsCommon, In Off Plastic, Cantine Sans Plastique, Waves Of Change, Eau de Paris, UAE (L'Union des professionnels du traitement de l'eau), Castalie, Ekō, Behring, HOALI, Twyd, Kanalien, Altereo, SMICVAL, Nathalie Gontard, Expédition Med, Brita France, Fondation Bye Bye Plastic, Plastic Attack France, Weetulip, Solable / LaVie, Gobi, Leko, Qwetch, Plastic Odyssey
    23 766 sur 25 000 Signatures
    Créée par No Plastic In My Sea Picture
  • Comme à Amsterdam, le trafic aérien à Roissy doit être plafonné pour la santé et le climat !
    ✈️ Le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an, en dessous du niveau de 2019, pour protéger les riverains et le climat. Nous demandons une mesure identique à l’aéroport de Roissy, qui connaît un trafic similaire à celui d’Amsterdam-Schiphol (environ 500 000 mouvements/an en 2019). En effet, la situation sanitaire est critique autour de Roissy, le plus grand aéroport d’Europe en nombre de vols, de jour comme de nuit. Dans une tribune, plus de 100 professionnels de santé dénoncent le grave impact sanitaire du bruit aérien, avec jusqu’à trois années de vie en bonne santé perdues sous les couloirs aériens de cet aéroport et 1,4 millions de Franciliens exposés à un niveau de bruit aérien qui dépasse le seuil recommandé par l’OMS. 🌎 De plus, la baisse du trafic aérien est nécessaire pour tenir nos engagements climatiques car les progrès technologiques et les carburants alternatifs ne suffiront pas, comme le soulignent l’ADEME, le Haut conseil pour le climat et l'étude Aviation-climat de l’ISAE SUPAERO. L’aéroport de Roissy pèse lourdement dans le bilan carbone de notre pays : près de 4 % de nos émissions de CO2 ! Et beaucoup plus si on intègre - comme nous devrions le faire - l’effet sur le climat des traînées de condensation et des oxydes d’azote émis en altitude. Le trafic aérien ne peut plus continuer à croître - à Roissy comme sur les autres plateformes françaises et européennes - et doit même décroître, sans report sur d’autres aéroports, pour protéger la santé et le climat. 🙌 Signez et partagez cette pétition ! Grâce à vous, nous avons remporté une grande victoire avec l'abandon du projet d'extension de Roissy, le Terminal 4. Mobilisons-nous à nouveau ! Ensemble, nous pouvons obtenir une décision politique comme à Amsterdam. ** Premiers signataires ** ADVOCNAR, collectif Non au T4, Greenpeace, Alternatiba Paris, FNE IDF, Réseau environnement santé, Notre affaire à tous, Rester sur Terre, UFCNA, UECNA, CGT de l'aéronautique, les Amis de la Terre Val d'Oise, Greenpeace Paris, Val d'Oise environnement, SOS vallée de Montmorency, CIRENA, FNE Seine et Marne, AREC, DIRAP, Environnement 93, MNLE-93NEP, Aulnay environnement, ONASA, CSNA, Amis de la Terre Val de Bièvre, Pensons l'aéronautique pour demain, coordination des luttes locales d'Ile de France. Références : - Tribune "Plus de 100 professionnels de santé alertent sur le bruit aérien" (le Monde) : https://bit.ly/3JYinCE - Scénarios de transition écologique du secteur aérien (Ademe) : https://bit.ly/3LHdOhd - Référentiel Aviation-Climat (ISAE SUPAERO) : https://bit.ly/3Z5hn3Z - Rapport annuel du Haut conseil pour le climat (2022).
    24 224 sur 25 000 Signatures
    Créée par ADVOCNAR et Collectif Non au T4
  • NON A LA MEGA PLATEFORME LIDL DU MAS DE BAGUAI
    Pour ces raisons de gigantisme et de destruction de la biodiversité nous demandons l'abandon de ce projet aux conséquences négatives multiples : - circulation de centaines de semi-remorque en plus par jour, entrainant pollutions de l'air et nuisances sonores, davantage d'insécurité routière et de dégradation onéreuse des routes ; -artificialisation des sols et inadaptation au changement climatique (perte de biodiversité, suppression de la capacité des sols à capter le carbone, à retenir les inondations...) ; -consommation de beaucoup d’espace pour peu d’emplois, au détriment de l’implantation de PME ; - anticipation erronée sur la création d’emploi alors que ces méga plateformes sont destinées à être robotisées à l’avenir - impact négatif sur le tourisme et l'attractivité de la ville. Agissons maintenant, signez pour dire stop au béton ! rejoignez nous sur VIVE GARRIGUE
    3 179 sur 4 000 Signatures
    Créée par ASSOCIATION VIVE GARRIGUE